EgyptAir: Deux sociétés engagées pour chercher les boîtes noires
EgyptAir a signé des contrats avec deux sociétés étrangères, une française et une italienne, appelées à participer à la recherche des enregistreurs de vol de l'Airbus qui s'est abîmé en Méditerranée la semaine dernière, a annoncé hier mercredi 25 mai 2016 son président.
L'Airbus A320 de la compagnie nationale égyptienne a disparu avec 66 personnes à bord, dont 30 Egyptiens et 15 Français, dans une zone où la profondeur peut atteindre 3.000 mètres.
"Nous avons signé des contrats avec une entreprise française et une italienne pour procéder à des recherches en eaux profondes en Méditerranée, à 3.000 mètres de profondeur", a déclaré le président d'EgyptAir, Safouat Moslem, lors d'une conférence de presse, sans préciser leurs noms.
Selon deux sources diplomatiques françaises, les autorités égyptiennes et le Bureau d'enquête et d'analyse (BEA) français finalisent des contrats avec Deep Ocean Search et Alseamar, deux entreprises françaises.
"L'objectif est d'aller très vite pour chercher les boites qui, on peut l'imaginer, sont dans des eaux très profondes", a-t-on souligné.
Si la marine égyptienne a retrouvé des débris de l'appareil, des restes humains et des effets personnels, l'épave de l'avion et les "boîtes noires", qui pourraient fournir des indices sur les causes de la catastrophe, n'ont toujours pas été localisées.
Le chef de la commission d'enquête dans le crash de l'avion de l'Egyptair, a assuré qu'il a reçu des documents concernant l'A 320 par les autorités grecques.
Les documents comportent des échanges radio et des photos du radar déterminant la position de l'avion lors de son passage dans l'espace aérien grec.